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20ième siècle - Chapitre 1

L’évolution des pompiers à travers les deux guerres

A l’arrivée des Allemands en 1914, on parle de l’incendie de la ferme Lemercier qui se situait au parc.

La menace d’une deuxième guerre amena les autorités communales à renforcer l’effectif des pompiers ainsi que du matériel mis à leur disposition. En 1940, le service d’incendie est fort de 18 hommes et possède deux pompes à bras, trois haches et environ trois cent mètres de tuyaux à raccorder aux bouches d’incendie de la distribution des eaux. La tenue de ces combattants du feu se limitait uniquement à un brassard !

Quelques mois plus tard, le 10 mai 1940, à 05h17 notre pays subit l’invasion allemande.

Dès les premiers jours, la ville d Enghien eut à subir deux attaques aériennes. Notre cité paya son plus cher tribut le 16 mai 1940 lors de la troisième attaque : les bombes tombaient sans cesse de la chaussée d’Asse au parc du Baron Empain. Des quartiers entiers avaient littéralement disparu ; la rue de la Station, la rue des Lilas, la rue Latérale, la rue des Ecoles, la rue de Bruxelles, la rue du Mont d’Or, la chaussée de Bruxelles et le pavé de Soignies ont été les cibles des bombardements. La gare fut également détruite.

Le 14 mai 1940, les pompiers auront pour mission l’extinction de trois gros incendies : tout d’abord l’ancienne sucrerie, ensuite la gare et pour finir trois maisons de la rue Latérale.

Le 16 mai, trente deux avions allemands ont bombardé sans relâche Enghien pendant près de deux heures et demie. La moitié de la ville est la proie des flammes. Un vent défavorable attise l’incendie qui prend de l’ampleur et se dirige vers les maisons de la rue de Bruxelles qui avait été épargnée des bombes. Les pompiers étaient sans eau ; toutes les canalisations étaient hors d’usage suite aux bombardements.

Personne ne voyait comment arrêter ce monstre assoiffé ? Quelle cohue ! Tout le monde courrait dans tous les sens ! Lorsque tous crurent la situation désespérée, le bourgmestre a suggéré de détruire, à la grenade, une maison qui allait s’écrouler, et ce afin de stopper la progression du feu.

En mai 1941, le corps des pompiers compte vingt-cinq membres.
A cette époque, le service ne possède pas encore de centrale téléphonique. La caserne située rue d’Argent ressemble à tout sauf à une caserne ; de plus, l’unique véhicule que l’on y trouve c’est ….. un corbillard !

Une ère nouvelle est à notre porte. Le collège se rend effectivement compte que tous ses changements sont plus que nécessaires afin de garantir une sécurité au niveau incendie à la population.

En janvier 1944, le collège échevinal prend pour but de donner aux pompiers la possibilité de travailler avec du matériel compétitif et de leur procurer un endroit de stockage qui ressemble à une caserne.

Le nerf de la guerre étant toujours l’argent, la commune ne tient pas à être la seule à supporter les frais ; proposition est donc faite à plusieurs communes de se joindre à Enghien dont les pompiers couvriraient leurs secteurs moyennant une participation aux frais.

Les communes de Petit-Enghien, de Marcq et d’Hérinnes acceptent de se joindre à Enghien.

Suite à cet accord, la commune créera un poste permanent de trois pompiers et fera l’acquisition de matériel pour une somme de 250.000 francs.

Le 3 septembre 1944, les britanniques entrent dans la ville avec leurs blindés et libèrent notre cité du joug allemand.


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