Historique > 20ièmes siècle - 2/3   



20ième siècle - Chapitre 2

Du fondateur à nos jours…..

Les troupes britanniques disposaient d’une unité de pompiers qui offrira au service d’incendie d’Enghien une pompe Bedford sur remorque (pompe que vous pouvez toujours admirer au premier étage de la caserne).

Il faudra attendre 1947 pour que le gardien dispose du téléphone et pour que le corbillard ne soit plus stocké dans le garage.
Pour transporter leurs matériels sur les lieux de l’incendie, les pompiers peuvent utiliser le camion benne prévu pour le ramassage des poubelles.


Les pompiers d’Enghien ne le savent pas encore, mais ils vont vivre, à partir de 1949, des changements et des améliorations dans leur organisation, dans leur structure et surtout dans leurs rangs.

L’ombre du commandant Armand PATTE plane déjà sur la caserne. Il n’est pas encore commandant en 49, il est commissaire de police, mais c’est déjà lui qui supervise les exercices des pompiers.

En 1954, une visite de l’inspection débouchera sur une promesse d’intervention de l’Etat à concurrence de 80% des dépenses.

C’est en janvier 1955, que le commissaire Armand PATTE devient commandant des pompiers d’Enghien. C’est la personne que les pompiers avaient besoin pour prendre leur avenir en mains.

Parole du commandant Armand PATTE à ces troupes :

« Nous trouverons en nous la joie et la récompense du service rendu à notre prochain. Non seulement vous serez fiers d’être Enghiennois, mais vous serez fiers d’apporter votre petite part à une œuvre de sécurité publique »

Le commandant PATTE prend sous son commandement, une caserne forte de trente pompiers.

Les débuts de son commandement seront marqués par l’arrivée d’une autopompe « lourde » (camion appelé plus communément par les pompiers : « le chameau ».

En 1957, les pompiers reçoivent une autre autopompe (communément appelée « France »), ainsi qu’une motopompe portative avec réservoir de 2500 litres ! Les pompiers recevront également une tenue d’apparat.

En 1959 les pompiers se voient renforcer d’une nouvelle autopompe. La commune fait également rénover le bâtiment qui servait à l’entreposage du matériel et le transforme en caserne, coût total d’un million de franc (bâtiment situe à la rue d’Argent).


Malgré les écritures qui précisent que les pompiers ont eu plus de trois cent interventions « d’aide aux victimes », entre 1951 et 1959, aucune trace ne signale la présence d’ambulance avant 1961

 

En 1975, pour leurs vingt ans, le matériel acquis par les pompiers laisse rêveur pour l’époque.

• 2 autopompes à haute, moyenne et basse pression (vitesse maxi : 120 km/h !)
• 2 autopompes portatives avec un débit 6500 l/m
• 600 mètres de tuyaux
• 1 ambulance (qui remplace celle acquise en 1961)
• 1 jeep
• 1 moto pompe sur remorque
• 2 appareils de réanimation
• 2 masques amphibies
• …..dans l’attente d’une auto échelle de TRENTE mètres (Magirus).


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